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Titulaire d’un master en sciences de la vie de l’université Paris Cité, Romain Levayer rejoint ensuite Aix-Marseille Université où il soutient, en 2011, une thèse en biologie axée sur la biologie du développement. À l'issue d’un postdoctorat sur la compétition cellulaire à l’université de Berne (Suisse), il rejoint l'Institut Pasteur de Paris en 2016. Le chercheur y dirige depuis sa propre équipe dédiée à l’étude de la mort cellulaire et de l’homéostasie des épithéliums.

Après des études de génie chimique et de chimie à l’université technologique d’Eindhoven (Pays-Bas), Thomas Hermans soutient en 2010 une thèse en génie biomédical dans cette même université. Il effectue ensuite, de 2010 à 2013, un postdoctorat à l’université Northwestern (États-Unis) avant d’être recruté comme maître de conférences associé à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires de Strasbourg. Depuis 2019, Thomas Hermans est professeur titulaire à l’université de Strasbourg.

Depuis la création de l'ERC en 2007, plus de 1500 lauréats de projets de recherche exploratoire financés par le Conseil européen de la recherche ont été hébergés en France. Ce cap franchi est l'occasion de mettre en lumière 15 des lauréats ayant bénéficié en France, depuis 15 ans, de ce soutien à la science d'excellence développée en Europe.

Après une thèse en biologie cellulaire soutenue en 2008 au sein de l’actuelle Université de Paris, Nadine Laguette effectue un postdoctorat à l’Institut de génétique humaine (IGH) de Montpellier. En 2012, elle est recrutée comme chargée de recherche CNRS au laboratoire de virologie moléculaire de l’IGH. Trois ans plus tard, elle crée sa propre équipe dédiée à l’étude des bases moléculaires de l'inflammation. En 2021, Nadine Laguette est promue directrice de recherche CNRS.

Après des études de physique à l'université de Varsovie, Aleksandra Walczak rejoint l'université de Californie à San Diego où elle soutient, en 2007, une thèse en physique statistique. C’est à cette occasion qu’elle se réoriente vers l’étude des systèmes vivants. Après un postdoctorat de trois ans à l'université de Princeton, Aleksandra Walczak est recrutée en 2010 par le CNRS au sein du Laboratoire de physique théorique de l’École normale supérieure de Paris. Elle y poursuit des recherches à l’interface de la physique et de la biologie.

Le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR) organise un événement, le 13 avril 2023, pour célébrer le franchissement d'un cap : plus de 1500 contrats signés entre des institutions d'accueil nationales et le Conseil européen de la recherche (ERC) pour des projets de recherche exploratoire.

Fruit du mariage entre électronique et magnétisme, l'électronique de spin constitue le principal champ d’investigation de Bernard Dieny. Les travaux que le chercheur mène dans ce domaine demeurent résolument tournés vers les applications. Une philosophie inspirée par sa première collaboration professionnelle avec le centre de recherche californien d’IBM, à la fin des années 1980.

Après un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Polytechnique, puis un master de mathématiques appliquées à l’ENS Cachan et à Télécom ParisTech, Julien Mairal rejoint le Centre Inria de Paris pour soutenir, en 2010, une thèse sur l’apprentissage statistique appliqué à la vision artificielle et au traitement d’image. Il effectue ensuite un postdoctorat de deux ans au département de statistiques de l'université de Californie à Berkeley. Depuis 2012, Julien Mairal travaille au sein d’INRIA Grenoble où il dirige une équipe de recherche autour de l'apprentissage statistique.

Après des études d’ingénieur à l’École Centrale, Rosa Cossart décide de s’orienter vers la recherche en soutenant une thèse en biophysique à Sorbonne Université. À l'issue d’un séjour postdoctoral à l’université Columbia de New-York, elle rejoint l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée (Inmed) de Marseille en 2003. Elle y crée sa propre équipe de recherche trois ans plus tard. Spécialiste mondialement reconnue du développement des circuits neuronaux de la mémoire, Rosa Cossart est à la tête de l’Inmed depuis 2018.

L’étude de la diversité des champignons et des plantes sont au centre des recherches que mène Tatiana Giraud depuis une vingtaine d'années. Ses investigations portent plus particulièrement sur les mécanismes évolutifs permettant à ces organismes de se diversifier et de s’adapter à leur environnement, qu’il soit naturel ou anthropisé. Ses travaux visent aussi à décrypter la manière dont les maladies des plantes émergent dans les écosystèmes naturels et agricoles.